RAISON 1 : non non non non et non, impossible d’accepter la disparition du légendaire David Bowie. Il n’est pas mort et puis c’est tout. Ses morceaux continuent d’ailleurs à accompagner tous les moments de ma vie, qu’ils soient joyeux ou plus sombres.
Quand j’ai appris que le Brooklyn muséum accueillait la fabuleuse exposition consacrée au Thin White Duke, je n’étais que joie à l’idée de pouvoir aller la découvrir car les dates correspondaient avec celles de mon dernier séjour dans la Big Apple (pour ceux qui comptent s’y rendre prochainement, sachez que « David Bowie is » est présenté jusqu’au 15 juillet… un conseil : réservez vos tickets online à l’avance). Il faut savoir qu’il est strictement interdit de prendre la moindre photo à l’intérieur de l’exposition… du coup je ne peux publier ici que quelques clichés volés. Le parcours survole la carrière de la rockstar (mais j’ai lu et regardé tant de documentaires sur lui que je voudrais toujours en savoir plus) grâce notamment à ses costumes de scène qui rythment les séquences, tout comme ses morceaux emblématiques diffusés dans l’audio guide. J’ai particulièrement apprécié la façon dont la scénographie montre ses influences artistiques : costume d’Hedi Slimane coupé au cordeau, manteau signé Alexander McQueen travaillé comme un tableau, gravure de Sonia Delaunay ou installation de Tony Oursler rappellent à quel point ce génie de la musique était en phase avec son époque (ses époques) et totalement connecté avec les artistes dont il se nourrissait et qu’il inspirait parfois en retour. A l’exemple de Klaus Nomi qui lui avait « piqué » une veste de scène pour en faire son costume de clown triste…
RAISON 2 : à l’issue de cette inoubliable exposition, j’ai souhaité prolonger le « pélerinage » en me rendant au 285 Lafayette street, dans Soho, où l’artiste possédait un magnifique penthouse. Les fleurs, bougies et hommages déposés devant la porte d’entrée ont disparu depuis bien longtemps. Il ne reste plus aujourd’hui qu’une peinture murale évoquant la période Aladdin Sane…
RAISON 3 : exceptionnellement, pas de troisième raison dans cet article.
A la place, juste ça… Life on Mars ?