Si j’ai bien une certitude, c’est que chaque ville possède SA couleur. Comment oublier le jaune de Tel Aviv, le vert de Budapest, l’ocre de Varsovie ou le bleu de Brighton… Forcément, une ville déroge à la règle. Laquelle ? New York, bien entendu. Démesurée, excessive, gigantesque, colossale, inoubliable, la grosse pomme évoque non pas une mais trois couleurs. Bleu, jaune et rouge. Les 3 couleurs primaires pour une ville qui ne l’est assurément pas. La preuve en image.
RAISON 1 : bleu comme le ciel et son reflet sur les buildings, comme les bancs du métro, comme le One Trade Center érigé pour ne jamais oublier, comme une fresque de Keith Haring devant un bassin du même azur, comme l’Empire State Building par jour de beau temps, comme cette fresque découverte dans un recoin de Coney Island à quelques encablures de l’océan, comme la toute nouvelle et surprenante tour du sud de Manhattan forte et fragile à la fois, comme les graffitis recouvrant des pans de murs entiers, comme le logo de la NYPD…
RAISON 2 : jaune comme les taxis, comme la pancarte du fameux Cyclone, ces tumultueuses montagnes russes du Lunapark, comme les bus de ramassage scolaire vus et revus sur grands et petits écrans, comme les savoureuses frites au fromage de chez Shake Shack, comme l’enseigne de Nathan’s et ses fameux hot-dogs, comme les feux tricolores…
RAISON 3 : rouge comme la lumière du lever de soleil préfigurant une nouvelle journée de surprises et d’émerveillement, comme la cabine du téléphérique de Roosevelt Island, comme les buildings faits de brownstone, ce grès carmin très lumineux typique de la ville, comme les lettres écarlates du Thunderbolt, un autre manège à sensations fortes de Coney Island, comme les néons des boutiques de vins et spiritueux toujours allumés…
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