RAISON 1 : Imaginez-vous dans les rues de la capitale italienne… Amusez-vous à vous perdre, à déambuler dans les ruelles aux façades décrépies mais tellement belles sous cette lumière doucement jaune… Laissez-vous porter par les voix exaltées des Italiens et par leur accent si guilleret… ça y est, vous êtes dans l’ambiance ? Maintenant dirigez-vous vers la sublime Piazza Navona (j’y reviendrai dans un prochain article)… et prenez place chez Domiziano.
Derrière ce menu au graphisme particulièrement effrayant (si si, il faut bien l’admettre) se cache l’un des meilleurs mets du monde : la pizza gorgonzola et chicorée rouge !
Vous trouverez des tonnes de trattorias dans toute la ville, mais toutes ne se valent pas. Si vous aussi vous avez des adresses, n’hésitez pas à me les communiquer. J’accepte d’être cobaye et de les tester.
RAISON 2 : qui n’a jamais goûté une mozzarella de chez Obikà ne sait pas quel bonheur il a loupé. Accroche certes péremptoire mais cette enseigne mérite qu’on s’y attarde « et je lui accorde un très très bon ! » (si ça continue comme ça je vais envoyer un CV à François-Régis Gaudry pour rejoindre son équipe sur France Inter ou Paris Première) ! Situé sur une petite place charmante au Campo dei Fiori (rien à voir avec Patrick), ce bar à mozza va vous faire frétiller les papilles à coup sûr… Choisissez-la crue (plus ou moins fumée en fonction de votre goût) plutôt que cuite, accompagnée des légumes de votre choix et savourez… les mots me manquent, je me tais.
http://www.obica.com/restaurants/rome-campo-dei-fiori
RAISON 3 : 1,20 € pour une expérience dont vous vous souviendrez toute votre vie, ça vous dit ? Pas de passage à Rome sans savourer un espresso con dulce (dites-le avec l’accent, ça en jette dans les diners en ville) au bar Sant Eustachio, sur la place du même nom, pile en face de l’église du même nom aussi. Je crois que je pourrais reprendre un billet d’avion juste pour en boire un (oui j’aime bien exagérer, ne m’en voulez pas).