RAISON 1 : connue dans le monde entier, la grande muraille de Chine est LE passage obligé quand on se rend dans cette partie du globe. Mais impossible d’y accéder sans réserver une excursion pour quelques dizaines de yuans. J’ai choisi l’option Mu Tian Yu, soit 90 kilomètres en bus (au Nord-Est de Pékin), pour un accès via un cable car. Peu de touristes et un panorama grandiose.
Sur place, ça monte, ça descend, ça monte, ça descend… les marches sont inégales, certaines mesurent quelques centimètres, tandis que d’autres sont très (très très) hautes. La brume est omniprésente, il fait très chaud (j’y étais fin juillet), on entend le bruit du tonnerre et des cigales. Impressionnant. Inoubliable.
RAISON 2 : le dimanche, que fait-on à Pékin ? On va au parc ! Pour 20 yuans, on entre au Beihai Park et on se mêle aux familles chinoises. De prime abord, l’ambiance ne m’a pas plu. Mais alors pas du tout. Puis peu à peu, je me suis laissée séduire par un choeur d’hommes qui chantaient des morceaux traditionnels repris par la foule. Par cet artiste qui calligraphiait des sinogrammes sur le sol à l’aide d’un grand pinceau imbibé d’eau. Mais aussi par ce temple qui domine le parc et qui offre une vue sur toute la ville…
Ce qui est surtout très drôle… c’est que juste après ce périple, alors que je faisais du tri chez moi, j’ai découvert un miroir ancien, possiblement ramené par un aïeul. En le retournant : surprise ! Je reconnais ce fameux parc et le temple. Pas de hasard…
RAISON 3 : le marché aux puces de Panjiayuan est à l’image de la Chine : absolument gigantesque et bruyant ! Les stands sont remplis de vraies vieilleries et de pseudos antiquités, de bijoux et de grigris, de statuettes représentant Mao (et ses copains dictateurs) ou de « délicieuses » scènes de tortures… franchement abjectes. A vivre et à voir absolument. Marchandage obligatoire.