Coup d’œil dans le rétroviseur. C’est par un caniculaire samedi d’août 2020 que nous avons plié bagage en direction de Den Haag (La Haye), à quelque trois heures de voiture de chez nous. Besoin d’évasion, envie d’ailleurs, soif de dépaysement… tout ça à la fois. Une nuit sur place a suffi pour avoir gain de cause. Voici aujourd’hui un rapide portrait d’une ville pas si austère qu’on ne le croit. En route !
RAISON 1 : c’est indéniable, à La Haye tous les ingrédients des Pays-Bas sont bel et bien présents : canaux et péniches, rues piétonnes et bicyclettes, clochers et quartiers cosmopolites, pavés et architecture… Tout évoque l’idée que tout un chacun se fait d’une Hollande magnifiée, rêvée, fantasmée. Pourtant si proche de chez nous.
RAISON 2 : au hasard de nos pérégrinations, j’ai été happée par les formes géométriques qui se dessinaient sous mes yeux. Horizontalité des bâtiments modernes jouxtant des ruelles plus traditionnelles, géométrie omniprésente dans le design de notre hôtel très décontracté et délicieusement accueillant (The Student Hotel pour ne pas le nommer), enchevêtrement des cheminées d’usines, rigueur des bâtiments dans une zone industrielle toute proche du centre-ville…
RAISON 3 : vous vous demandez sans doute pourquoi nous nous sommes retrouvés dans une improbable zone industrielle par un dimanche d’été… Après une furtive visite de la plage si bondée qu’il nous était impossible de nous garer, nous avons rebroussé chemin et appliqué notre plan B, et nous ne l’avons absolument pas regretté ! Le plan B en question, c’est le Mama Kelly, un bistrot urbain que j’avais épinglé lors de mes repérages sur le Ouèbe. Les photos parlent d’elles-mêmes, il est donc inutile de vous dire que nous nous sommes ré-ga-lés. Moralité : même si une ville se découvre en se perdant au hasard de ses ruelles et boulevards, il est de bon ton d’avoir dans une note de son téléphone quelques adresses incontournables. Glanées sur ce blog, par exemple ! Bisous 🖤