3 raisons pour… jubiler devant Marcel Duchamp (mais pas seulement) au MoMA, New York

Visiter le MoMa, c’est comme feuilleter un imposant ouvrage dédié à l’art moderne. C’est vivre un rêve éveillé (que j’aurais souhaité prolonger des heures durant). Mais c’est aussi s’immerger dans une période bénie, quand l’art faisait bouger les lignes et révoltait les bien-pensants. Visiter le MoMA, c’est assurément savourer sa chance d’y être. Et, plus que tout, c’est la promesse de passer d’un amusement féroce à une exaltation persistante. Je vous en avais déjà parlé furtivement par le passé mais vous l’aurez compris, ce musée mythique mérite bien son « 3 raisons pour » à lui seul.

RAISON 1 : certains ici connaissent déjà mon idolâtrie pour Marcel Duchamp, dont j’ai à nouveau croisé la route il y a quelques mois en Suède. Une passion largement assumée puisque qu’elle figure dans ma bio, ici et que je l’ai faite graver sur ma peau lors d’une chaude journée d’été. Mais ça, c’est une autre histoire. Mais c’est dire comme j’admire l’artiste. Si j’apprécie particulièrement son côté iconoclaste, c’est parce que l’humour, l’audace et le libre arbitre peuplent son œuvre. Un cocktail qui ne pouvait que me séduire. Outre ses légendaires ready made, cette visite au MoMA m’a permis de découvrir ses rotoreliefs, des œuvres cinétiques que j’ai immortalisés dans mon téléphone pour les avoir en permanence sur moi. Et je ne résiste pas à l’envie de vous les partager juste ci-dessous…

RAISON 2 : à mille lieues de Duchamp, j’aime également Henri Rousseau, particulièrement depuis que je me suis retrouvée ébaubie devant « Le Rêve », un tableau aussi onirique qu’envoûtant. Et que dire de ma réaction face aux Demoiselles d’Avignon, maintes fois croisées lors de mes lectures. De ma joie en tombant nez à nez avec l’une des célèbres et joyeuses danses de Matisse. De mon tête à tête avec l’une des fabuleuses sculptures de Constantin Brâncusi. Ai-je besoin d’ajouter Frida Kahlo, Marc Chagall ou Jean-Michel Basquiat ? Le MoMA c’est aussi un lot de rencontres inoubliables.

RAISON 3 : quel meilleur terrain de jeu que les États-Unis pour se nourrir de Pop art ? De fait, quel meilleur musée que le MoMA pour savourer l’esprit des années 1960 ? Des boites de soupes Campbell que l’on trouve encore dans les rayonnages des supermarchés à l’iconique Marylin Monroe, du drapeau américain vu par Jasper Johns aux comics parfois cyniques de Roy Lichtenstein, c’est un pan de l’histoire américaine et de ses dérives que ces peintures dénoncent. Autrement dit les débuts de la société de consommation. Mais avec beaucoup d’esprit et une ironie forcément grinçante.

Le MoMA se niche en plein Manhattan, à deux pas de la célèbre cinquième avenue, non loin du Rockefeller Center. Autant dire un havre de paix en plein vacarme new yorkais.

Toutes les infos se trouvent sur leur site : http://www.moma.org. Bisous 🖤

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