En route pour une nouvelle escapade dans la Big Apple ! Au menu du jour : un nouveau quartier à vivre, une œuvre emblématique de l’art new yorkais et une véritable icône. Point d’Iris Apfel, de Woody Allen ou de Jimmy Fallon… mais une superstar en slip, à savoir le Naked Cowboy ! Après une bien trop longue parenthèse sans y être retournés, nous avons plié bagage en septembre dernier pour une dizaine de jours hors du temps. Certes, la ville de New York a beaucoup changé en quelques mois (nous y reviendrons une autre fois c’est promis) mais elle reste éblouissante, vivifiante, décoiffante et bluffante. Vous êtes prêts ? C’est parti.

RAISON 1 : pour la douceur de vivre de Bed Stuy

C’est à Bedford-Stuyvesant, le quartier des films de Spike Lee, que nous avons choisi de poser nos valises pour ce nouveau séjour. Brooklyn, notre borough adoré, moins impressionnant que Manhattan et son effervescence mais (selon nous) bien plus authentique. Et qui assume un joyeux multiculturalisme. Bien placé sur la ligne A et C, notre station Ralph Avenue nous permettait d’accéder au sud de Manhattan en un temps record sans aucun changement. Nous y avons loué un « basement » (une cave aménagée en studio avec une cour et un jardin) très cosy et pratique, dans une rue tranquille bordée d’arbres. Le rêve américain à la sauce « 3 raisons pour ».

RAISON 2 : sur les traces de Keith Haring

Je vous ai déjà parlé ici de l’artiste new yorkais. Sur les murs d’une piscine ou en volume sur une place, sur un triptyque religieux en plein cœur d’une cathédrale, ou encore dans l’enceinte des prestigieux musées new-yorkais, Keith Haring continue à vivre à travers ses œuvres plus de trois décennies après sa mort. Il nous tardait de traverser Harlem pour découvrir l’une de ses peintures emblématiques. Peint en 1986, le message affiché sur le mur « Crack is wack » (Le crack c’est nul) reste de circonstance. Installée à East Harlem, entre la 2e avenue et Harlem river drive, la fresque sert aujourd’hui encore d’avertissement contre la consommation de crack.

RAISON 3 : pour finalement croiser le Naked Cowboy

Il m’a fallu dix ans et sept séjours new yorkais pour le croiser enfin. Mille mercis à Marc pour l’avoir repéré au détour d’une session shopping dans le Old Navy de Times Square. Que dire de ce personnage ? Le guitariste sévit depuis 1998 et a même brigué la mairie de New York en 2009 avant de se présenter à l’élection présidentielle américaine de 2012. De culot, il ne manque pas. De style non plus.

BONUS SPICY

Parmi les découvertes du séjour : les épices tajín. Vous aimez les épices ? Le citron vert ? Les fruits ? Alors foncez sur ce mélange mexicain si vous avez la chance d’en trouver. Délicieuses sur une tranche de mangue fraiche, ces épices donneront également un twist à vos salades de fruits. Ou même dans n’importe quel plat salé.