3 raisons pour… vivre les utopies des seventies au Brussels design museum

Braver les éléments déchainés peut avoir du bon. C’est par un dimanche après-midi pour le moins venteux (coucou la tempête Ciara) que nous sommes allés passer quelques heures dans les deux expositions présentées à l’Adam – Brussels design muséum. Deux salles, deux ambiances, mais dans tous les cas beaucoup d’émotions esthétiques et de souvenirs de ma jeunesse. Celle des années 1970. Allez, je vous emmène.

RAISON 1 : la visite du musée débute par « Plasticarium, 50 ans de design plastique », l’exposition permanente. Attendez-vous à vous immerger dans l’utopie du tout plastique, lors d’une époque largement révolue où l’industrie pétrolière était à son apogée ! Les meubles et objets présentés offrent la vision d’un design conçu pour le plus grand nombre. De grands noms y sont représentés, comme l’inéluctable Joe Colombo, le célèbre Ettore Sottsass ou encore l’incontournable Verner Panton. Laissez-vous porter de salle en salle, de vitrine en vitrine, et savourez le plaisir de voguer entre toutes ces pièces désormais iconiques.

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RAISON 2 : après ce plongeon dans un univers fait de douces rondeurs plastiques, passons à des choses plus brutes… voire carrément plus abruptes. L’exposition « Punk Graphics. Too fast to live, too young to die » explore le langage visuel singulier du mouvement punk des années 1970 jusqu’au milieu des années 1980. Affiches, pochettes de disques et flyers sont ici présentés pour montrer une créativité sans faille exercée par le biais d’un large éventail de techniques : collages et bricolages, typographie, comics et autres monstres sortis tout droit de la science-fiction. Des œuvres radicales, expérimentales et parfois irrévérencieuses, où flotte l’esprit du Do it yourself, à l’image des fameux fanzines de l’époque.

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RAISON 3 : je suis ressortie de cette visite littéralement galvanisée par d’heureux souvenirs. Du jouet de mon enfance (je préférais nettement les robots aux poupées… et je possède d’ailleurs toujours ce dragun shogun issu de Goldorak, celui du milieu sur la photo) à Patti Smith, des réunions Tupperware aux morceaux des Cramps, des disques de Siouxsie and the Banshees à ceux Blondie en passant par les tubes des Smiths et des Sex Pistols, c’est toute mon enfance et ma jeunesse que ce moment m’a permis de revivre.

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Merci infiniment à l’équipe de l’ADAM pour cette visite haute en couleurs et absolument inoubliable. Je pense d’ailleurs que je ne raterai plus aucune de vos expositions ! À ce sujet, « Punk Graphics. Too fast to live, too young to die » est présentée jusqu’au 26 avril, et toutes les infos pratiques se trouvent ici. Pour en savoir encore plus, n’hésitez pas à cliquer sur ce lien afin de découvrir l’article fait par Marc.